De Laurent Mauvignier
Avec Luc Schiltz
Luxembourg
En français
Théâtre
«S’ouvrir, esthétiquement, politiquement, à quelque chose de la fraternité.» Laurent Mauvignier
Ce récit est basé sur des faits réels survenus à Lyon, en 2009.
Un homme entre dans un supermarché. Dans le rayon des boissons, il ouvre une canette de bière et la boit. Quatre vigiles surgissent, l’encerclent et l’emmènent dans la réserve. Là, ils vont lui tomber dessus et au milieu des conserves, ils vont le battre à mort. Pour une canette, pour rien. Un narrateur s’empare de cette histoire. Et il s’adresse à nous. Il met des mots sur cet impensable. Il nous invite à ne pas oublier. Dans un geste brulant d’humanité.
«Ce que j’appelle oubli est un cri du cœur, un monument funéraire qui tente de redonner une vie, une épaisseur à une vie cachée derrière un nom apparu en quelques lignes ou minutes dans les médias» Jérôme Quinqueret, Tageblatt
«Sophie Langevin dans un travail très sobre et efficace met en valeur le texte qui donne au comédien Luc Schiltz l’occasion de montrer l’émotion contenue qui l’habite (...) sa performance réussit à maintenir la tension et à accrocher le public dans le rôle de ce narrateur» Josée Zeimes, Lëtzbuerger Land